La vie est facile pour le voyageur qui réside à l’hôtel Old Cataract, palace inauguré en 1899 et qui, bien que rénové récemment, n’a rien perdu de son élégance surannée.
Décor du roman d’Agatha Christie Mort sur le Nil, mélange d’Orient et d’Angleterre victorienne, il bénéficie d’un emplacement exceptionnel : en surplomb sur le Nil, entouré de jardins en étages aux multiples terrasses et recoins, il offre de ses chambres une vue en cinémascope. A 360 degrés on embrasse d’un côté la ville – qui ne présente pas beaucoup d’intérêt – et de l’autre les collines désertiques, et au milieu des ruines de l’île Eléphantine.
On pourrait rester des heures sur le balcon à observer le ballet des felouques et à regarder le soleil se coucher en illuminant tout d’une pluie d’or…
Hâvre de paix après les excursions (ne surtout pas rater celle de l’île de Philae, à quelques kilomètres de là), l’hôtel Old Cataract retient aussi les voyageurs des journées entières au bord de sa piscine (chauffée en hiver) ou de son spa, où la tradition du hammam et du massage se perpétue en version chic.
Même si l’on n’y réside pas, il ne faut pas hésiter à venir prendre un thé sur la terrasse, ou à dîner dans son restaurant gastronomique servi, comme le petit déjeuner, sous une vaste coupole aux allures de mosquée ornée de lampes des Mille et une nuits.
Enfin, on peut prendre un dernier drink au bar où ne manque qu’un piano pour recréer l’ambiance d’un grand hôtel londonien, ici, au plein cœur de la Nubie, aux portes de l’Afrique Noire !