Populaire, back to the fifties

Le scénario de Populaire part d’une histoire assez improbable : en 1959,  une “fille de la campagne” (Déborah François) qui veut changer son destin parvient, malgré sa maladresse (mais grâce à son charme) à se faire embaucher comme secrétaire d’un agent d’assurance (Romain Duris), macho et ancien sportif frustré. Celui-ci transpose donc sur elle sa soif de gloire en la poussant aux championnats régionaux, puis nationaux, de dactylographie. Il se fait son pygmalion, son coach, et comme dans toute comédie romantique qui se respecte, les affrontements du début entre les deux têtes fortes laissent place peu à peu à un rapprochement…
Sur une histoire originale, donc, se greffe un déroulement assez prévisible. Le film lorgne du côté de l’esthétisme Mad Men, mais surtout du côté des comédies hollywoodiennes des années 1950, et notamment de celles avec la délicieuse Audrey Hepburn.

 Les romantiques old school, dont nous sommes, trouveront qu’il vaut mieux l’original à la copie et reverront plutôt Ariane ou Drôle de frimousse. Les romantiques modernes, dont nous sommes aussi parfois, se laisseront entraîner par le rythme du film, oublieront un peu la platitude des dialogues et se prendront au jeu en retenant leur souffle pour savoir si le record mondial du nombre de caractère tapés à la minute va être dépassé…

Populaire peut être une bonne idée de sortie ciné en amoureux ou pour un premier rendez-vous, si votre date n’est pas une habituée de la Cinémathèque et si, en ces temps de frimas, vous ne préférez pas un bon DVD sous la couette !

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