Théâtre : Il faut je ne veux pas

« Si l’amour est une comédie, cette comédie vieille comme le monde, sifflée ou non, est, au bout du compte, ce qu’on a encore trouvé de moins mauvais. Les rôles sont rebattus, j’y consens, mais, si la pièce ne valait rien, tout l’univers le saurait par cœur ; — et je me trompe en disant qu’elle est vieille. Est-ce être vieux que d’être immortel ? »

Alfred de Musset, Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée

Un homme tombe amoureux d’une femme.

Une femme tombe amoureuse d’un homme.

Rien de plus banal… mais pourtant, rien de moins simple, que ce soit au XIXe siècle ou de nos jours.

Quand l’orgueil s’en mêle, quand on s’inquiète d’abdiquer sa liberté, quand le badinage tourne parfois à l’aigre-doux… Les femmes sont coquettes et capricieuses, les hommes un peu lâches et volages, à 170 ans de distance les deux pièces se font écho, avec pour pivot l’excellent (et très mignon !) comédien Adrien Melin (accompagné dans la première pièce de Marilyne Fontaine et de Chloé Olivères dans la seconde, toutes les deux craquantes dans leur genre).

A voir en couple donc, dans un charmant petit théâtre près de la place de Clichy, pour rire des répliques ciselées… mais aussi un peu de soi-même.

Théâtre de l’Oeuvre, jusqu’au 26 juin, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi à 21h00, Samedi à 18h30.

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