Une felouque sur le Nil

On a trouvé plus romantique que la gondole à Venise. Attention, on n’a pas dit plus romantique que Venise, ça c’est impossible, mais que la gondole vénitienne, certes très jolie mais vraiment trop chère et attrape-touriste. Et devoir quasiment faire la queue derrière des embarcations pleines de Japonais qui mitraillent les palais dans les petits canaux de la cité lacustre nous gâche un peu le plaisir…

Mais ici, à Assouan, nous avons le Nil presque pour nous tous seuls. Louer une felouque est aussi facile que prendre un taxi à Paris et surtout beaucoup moins cher (100 LE de l’heure, soit 10 euros environ).Les amarres larguées, il est délicieux de se laisser porter par les caprices du vent qui tantôt nous font filer sur l’eau, tantôt nous laissent le temps, en flânant, d’admirer les hérons cendrés cachés dans les roseaux sur les berges ou ces rochers de granit aux formes si étranges…

On peut rester longtemps à contourner les îles, nombreuses dans cette partie du fleuve : l’île Eléphantine, la plus grande, avec ses ruines si pittoresques de temps de plusieurs siècles passés, l’île des fleurs, offerte par l’Egypte à un Lord anglais épris de botanique qui a transplanté des palmiers de tous les continents, l’île de Saluga, paradis des oiseaux…

On accoste de-ci, de-là, pour aller faire une visite (ministère St Siméon dans un site désertique pourtant à deux pas du Nil, Tombeaux des Nobles et leurs fresques de plus de 2000 ans, etc.) et revenir aussi agréablement à l’hôtel Old Cataract à l’heure du Five O’clock Tea !

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