Week-end insolite à la piscine Molitor

Julien et moi, nous avons un rituel, celui de passer chaque année, au mois d’août, un week-end en amoureux à Paris. Oui, nous sommes déjà parisiens, et alors ? Cela nous donne l’occasion d’explorer davantage un quartier, comme l’été où nous sommes devenus germano-pratins. Car c’est une chose d’aimer Paris, de s’y balader, de faire les musées et de lire dans ses jardins, mais s’en est une autre de passer 48h dans un arrondissement, d’y manger, d’y dormir, et ainsi de s’imprégner de l’ambiance…

Cette année, après avoir un peu hésité entre plusieurs « destinations », une envie d’ambiance « vacances » nous a saisis. Mais la plage était encore loin, les cocotiers aussi. Pas le temps ni l’envie d’affronter la cohue sur les routes ou dans les gares… Comment faire ? Quand soudain, au détour d’un clic, l’évidence m’a saisi, et avec elle, la jubilation de faire, de nouveau, une belle surprise romantique à Julien.

En effet, les médias avaient beaucoup parlé de la réouverture de la piscine Molitor transformée en hôtel quelques mois plus tôt, mais j’étais sûre que Julien ne s’en souvenait plus et que, comme moi, il ignorait où elle se trouvait. Je n’ai donc même pas eu à lui bander les yeux pendant que le bus 32 nous emmenait jusqu’à l’hôtel, presque de porte à porte : partir en week-end en bus, traverser ainsi Paris abandonné aux touristes, quel luxe !

A l’arrivée Porte d’Auteuil, ce n’est qu’au pied de l’hôtel qu’il a enfin compris… en même temps c’était difficile d’ignorer cet étrange bâtiment jaune canari et son enseigne explicite :

Eurêka, c’était donc ça ! Il n’en revenait pas, mais la suite lui réservait encore quelques surprises… l’accueil et sa Rolls Roice taguée, puis le dédale des couloirs pour découvrir notre chambre au 3e étage donnant sur le patio :

Une chambre toute simple d’un blanc reposant, douillette comme un cocon avec un lit surélevé, comme sur un nuage.

L’essentiel de l’attrait résidant dans cette vue sur l’immense bassin extérieur, qui donne presque l’impression d’être au bord de la mer. De la fenêtre, regarder les nageurs faire des longueurs, au ralenti semble-t-il, a déjà un côté reposant très zen.

Mais bien sûr, rapidement on ressent l’envie d’en faire autant, ou du moins d’aller s’allonger sur l’une des chaises longues ou des lits de repos autour du bassin.

Lire la suite : Piscine Molitor : plonger dans le grand bain !

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