Paris et l’Amour, en chansons

« Il n’y a que deux sujets de chansons possibles : l’amour et Paris ! »                      George Gershwin

Sous le ciel de Paris S’envole une chanson Elle est née d’aujourd’hui Dans le coeur d’un garçon Sous le ciel de Paris Marchent les amoureux Leur bonheur se construit

Sur une air fait pour eux

Sous le ciel de Paris (1954, paroles de Jean Dréjac, musique de Hubert Giraud)

Les amoureux, à Paris, se rencontrent dans la rue :

Je m’baladais sur l’avenue le cœur ouvert à l’inconnu                                                   J’avais envie de dire bonjour à n’importe qui                                                              N’importe qui et ce fut toi, je t’ai dit n’importe quoi                                                                    Il suffisait de te parler, pour t’apprivoiser

Les Champ-Elysées (1969, Jo Dassin)

ou au bal :

Au premier temps de la valse Toute seule tu souris déjà Au premier temps de la valse Je suis seul mais je t’aperçois Et Paris qui bat la mesure Paris qui mesure notre émoi Et Paris qui bat la mesure Me murmure murmure tout bas

Valse à mille temps (1959, Jacques Brel)

Comment ne pas perdre la tête, Serrée par des bras audacieux Car l’on croit toujours Aux doux mots d’amour Quand ils sont dits avec les yeux Moi qui l’aimais tant, Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean, Je restais grisée Sans volonté

Sous ses baisers.

Mon Amant de Saint-Jean (1942, paroles de Léon Agel et musique d’Emile Carrara)

C’est l’heure de la déclaration :

La lune trop blême Pose un diadème Sur tes cheveux roux La lune trop rousse De gloire éclabousse

Ton jupon plein d’trous

La lune trop pâle
Caresse l’opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé

Complainte de la butte (1954, musique de Georges Van Parys et paroles de Jean Renoir)

Ensuite ça ne traîne pas trop en général…

Ils s’aimaient depuis deux jours à peine Y a parfois du bonheur dans la peine Mais depuis qu’ils étaient amoureux Leur destin n’était plus malheureux, Ils vivaient avec un rêve étrange Et ce rêve était bleu comme les anges Leur amour était un vrai printemps, oui

Aussi pur que leurs tendres vingt ans

C’est la romance de Paris
Au coin des rues, elle fleurit
Ça met au coeur des amoureux
Un peu de rêve et de ciel bleu

La Romance de Paris (1941, Charles Trenet)

Ce qui devait arriver arrive…

Sous les ponts de Paris, lorsque descend la nuit Comme il n’a pas de quoi s’ payer une chambrette, Un couple heureux vient s’aimer en cachette, Et les yeux dans les yeux faisant des rêves bleus, Julot partage les baisers de Nini

Sous les ponts de Paris.

Sous les ponts de Paris (1914, paroles de Jean Rodor, musique de Vincent Scotto)

L’amour donne des ailes :

Il peut pleuvoir sur les trottoirs Des grands boulevards Moi, je m’en fiche J’ai ma mie auprès de moi Il peut pleuvoir sur les trottoirs Des grands boulevards Moi je m’en fiche

Car ma mie c’est toi

Il peut pleuvoir (1955, Jacques Brel)

Mais bientôt suivent les désillusions…

Voilà combien de jours, voilà combien de nuits, Voilà combien de temps que tu es reparti Tu m’as dit: “Cette fois, c’est le dernier voyage” Pour nos coeurs déchirés, c’est le dernier naufrage “Au printemps, tu verras, je serai de retour Le printemps, c’est joli pour se parler d’amour Nous irons voir ensemble les jardins refleuris

Et déambulerons dans les rues de Paris!”

Dis, quand reviendras-tu?
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère…
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus!

Dis, quand reviendras-tu? (1964, Barbara)

Mais parfois il ou elle ne revient pas…

Moi qui l’aimais tant, Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean, Il ne m’aime plus C’est du passé

N’en parlons plus

Finalement le seul Amour qui survit à tout, n’est-ce pas notre amour pour Paris ?

I love Paris in the springtime,
I love Paris in the fall,
I love Paris in the winter when it drizzles,
I love Paris in the summer when it sizzles,

I love Paris every moment
Every moment of the year
I love Paris, why oh why do I love Paris
Because my love is near.

I love Paris, Cole Porter, 1953

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